Ben depuis le temps que le politique français veut en finir avec le labourage et le pâturage, nos deux mamelles bien trop redistributrices, par là rendant impossible la création de centres de profits, la destruction des sols et des exploitations par remembrement n'ayant pas suffit, c'est par l'augmentation outrancière des taxes françaises sur l'énergie que Sarko et Filon et tout l'UMP à leur suite, en sont arrivés à bout. Ouf.
Et déjà commence le partage des terres, commencé sur l’île de Ré par rouerie fiscale. Mais démocratie visible et élastique obligeant, la France, par la voix de son Chef, apportera ses forces agricoles vives aux pays qui en feront la demande selon le barème joint. Et donc.
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Faisons bonne figure toute en démo. Pour démonstration,
Déclaration du G8 à Toyako sur la sécurité alimentaire mondiale
On trouvera ci-après un extrait de la Déclaration des chefs d'État et de gouvernement du G8 diffusée le 8 juillet 2008 lors de leur sommet à Toyako (Japon). Traduction des services officiels de la République française. Demain ou après demain je vous balance la vraie déclaration traduite par les services du G8.
Toyako - mardi 8 juillet 2008
1. Nous sommes très vivement préoccupés par la forte augmentation des prix alimentaires dans le monde qui, conjuguée à des problèmes de pénurie dans certains pays en développement, menace la sécurité alimentaire mondiale. L'incidence négative de cette tendance récente pourrait faire plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et ralentir ainsi les progrès accomplis sur la voie des Objectifs du Millénaire pour le développement. Nous avons pris des mesures supplémentaires pour aider ceux qui souffrent de l'insécurité alimentaire ou de la faim et nous réaffirmons aujourd'hui l'engagement que nous avons pris de traiter cette crise structurelle multiforme.
2. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures possibles de manière coordonnée et nous nous sommes engagés en janvier 2008 à verser plus de 10 milliards de dollars pour l'aide alimentaire, des interventions dans le domaine de la nutrition, des actions de protection sociale et des mesures destinées à accroître la production agricole dans les pays touchés, à court, moyen et long terme. Dans l'immédiat, nous faisons face aux besoins urgents des plus vulnérables. Dans ce contexte, nous nous félicitons des contributions faites par d'autres acteurs pour faire face à la crise alimentaire mondiale. Nous demandons à d'autres donateurs de participer à nos côtés en prenant des engagements, notamment par l'intermédiaire du Programme alimentaire mondial (PAM), pour répondre aux besoins humanitaires les plus pressants et pour fournir des semences et des engrais dans la perspective des prochaines semailles. Nous rechercherons également les possibilités de contribuer à la mise en place d'une agriculture locale en favorisant l'achat sur place d'aide alimentaire. Nous soulignons combien il est important de renforcer l'efficacité de la fourniture d'aide alimentaire en temps utile et en fonction des besoins, et d'augmenter la productivité agricole.
3. Pour traiter efficacement cette crise, il faut montrer l'exemple, faire preuve d'ambition et disposer de ressources suffisantes. La communauté internationale a besoin d'une réponse totalement coordonnée et d'une stratégie globale pour remédier à ce problème de manière intégrée à court, moyen et long terme. Nous accueillons avec satisfaction les conclusions adoptées dans les enceintes internationales compétentes, notamment la Conférence de haut niveau de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) sur la sécurité alimentaire mondiale (Rome) et la quatrième Conférence internationale de Tokyo sur le développement (TICAD) de l'Afrique (Yokohama). Nous nous félicitons du rôle moteur joué par les Nations Unies et les institutions de Bretton Woods pour réunir le groupe de haut niveau sur la crise alimentaire mondiale afin d'arrêter un « cadre général d'action » et nous demandons aux acteurs concernés de mettre rapidement en ouvre les plans destinés aux pays qui en ont besoin afin d'obtenir très vite des résultats.
4. Pour nous concerter et mettre en ouvre ces plans de manière efficace, nous travaillerons avec la communauté internationale afin de former un partenariat mondial sur l'agriculture et l'alimentation associant tous les acteurs concernés, notamment les gouvernements des pays en développement, le secteur privé, la société civile, les donateurs et les institutions internationales. Ce partenariat, qui renforce les institutions de l'ONU et d'autres institutions internationales existantes tout en s'appuyant sur elles, pourrait constituer un soutien efficace et réel aux processus et aux organismes nationaux et au pilotage local, s'appuyer sur l'expertise au sein des organisations internationales existantes et, en particulier, veiller au suivi et à l'évaluation des progrès. L'ONU doit faciliter ce travail et en assurer la coordination. Dans le cadre de ce partenariat, un réseau mondial d'experts de haut niveau sur l'alimentation et l'agriculture fournirait une analyse scientifique et mettrait en lumière les besoins et les risques futurs.
5. Nous avons pris l'engagement de réformer la FAO en profondeur afin d'en améliorer l'efficacité en matière de garantie de la sécurité alimentaire pour tous. Dans ce contexte, nous espérons que la prochaine conférence extraordinaire de la FAO assurera un suivi efficace du Sommet mondial de l'alimentation de Rome et adoptera des mesures concrètes pour améliorer l'efficacité de la FAO.
6. La sécurité alimentaire nécessite également un marché mondial et un système commercial stables pour l'alimentation et l'agriculture. L'augmentation des prix alimentaires vient renforcer les pressions inflationnistes et crée des déséquilibres macro-économiques, notamment dans certains pays à faible revenu. Nous ouvrerons donc à la conclusion rapide et fructueuse d'un cycle de Doha ambitieux, global et équilibré. Il est également indispensable de supprimer les restrictions aux exportations et d'accélérer les négociations à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) afin d'introduire des disciplines plus strictes sur les actions commerciales qui prolongent et aggravent la situation et entravent les achats humanitaires de produits alimentaires. Par ailleurs, nous continuons d'encourager le développement de marchés ouverts et efficaces pour les produits agricoles et alimentaires et nous préconisons de faire assurer le suivi du fonctionnement de ces marchés par les institutions compétentes afin de réduire au maximum la volatilité des prix alimentaires et de prévenir les crises futures.
Nous appelons également les pays disposant de stocks alimentaires suffisants à mettre à disposition une partie de leurs excédents pour aider les pays qui en ont besoin en cas d'augmentation importante des prix, et d'une manière qui ne fausse pas les échanges commerciaux. Nous étudierons les options possibles pour adopter une approche concertée de la gestion des stocks, notamment les avantages et les inconvénients liés à la mise en place d'un système « virtuel » de réserves à des fins humanitaires qui ferait l'objet d'une coordination internationale.
7. Nous sommes pleinement conscients de la nécessité de prendre toute une série de mesures à moyen et à long terme pour faire face aux problèmes de la sécurité alimentaire et de la pauvreté, et notamment de l'importance de la production alimentaire mondiale et de l'accroissement de l'investissement dans l'agriculture. Nous entendons dans ce cadre :
a) mettre fin à la diminution générale de l'aide et de l'investissement dans le secteur agricole, et parvenir à une augmentation significative du soutien aux initiatives des pays en développement, notamment, en Afrique, par la mise en ouvre totale et efficace du Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique (CAADP) ;
b) soutenir l'objectif du CAADP d'une croissance annuelle de 6,2 % de la productivité agricole et ouvrer pour atteindre l'objectif de doubler la production des denrées alimentaires de base dans les pays africains en respectant les critères du CAADP dans un délai de cinq à dix ans et de manière durable, l'accent étant mis plus particulièrement sur les petites exploitations agricoles et la croissance rurale solidaire ;
c) promouvoir la recherche et développement agricole, et la formation d'une nouvelle génération de scientifiques et d'experts dans les pays en développement qui privilégient la diffusion de technologies agricoles améliorées viables et adaptées au plan local, notamment par l'intermédiaire du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) et via des partenariats tels que l'Alliance pour une révolution verte en Afrique ;
d) soutenir l'amélioration des infrastructures, y compris l'irrigation, les moyens de transport, la chaîne d'approvisionnement, les systèmes de stockage et de distribution et le contrôle de qualité ;
e) contribuer au développement de systèmes d'alerte précoce en matière de sécurité alimentaire ;
f) encourager l'action des institutions financières internationales, y compris des banques régionales de développement et du Fonds international de développement agricole (FIDA) ; à cet égard, nous nous félicitons particulièrement de l'annonce faite récemment par la Banque mondiale de la création d'une facilité de financement rapide de 1,2 milliard de dollars pour répondre aux besoins immédiats, et du travail du Fonds monétaire international (FMI) destiné à répondre aux besoins des pays importateurs de produits alimentaires confrontés à des difficultés dans leur balance des paiements, notamment grâce à la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance et au réexamen de la Facilité de protection contre les chocs exogènes ;
g) accélérer la recherche et développement et renforcer l'accès aux nouvelles technologies agricoles pour stimuler la production agricole ; encourager l'analyse scientifique des risques, y compris en ce qui concerne la contribution de variétés de graines développées à l'aide des biotechnologies ;
h) soutenir les stratégies de développement menées par les pays pour s'adapter au changement climatique, lutter contre la désertification et promouvoir la préservation et l'utilisation durable de la diversité biologique tout en intensifiant nos efforts de lutte contre le changement climatique ;
i) garantir la compatibilité des politiques relatives à la production et à l'utilisation durables des biocarburants avec la sécurité alimentaire, et accélérer le développement et la commercialisation de biocarburants de deuxième génération qui sont produits à partir de plantes non alimentaires ou de biomasse non comestible. À cet égard, nous travaillerons ensemble et avec d'autres partenaires pour développer des critères et des indicateurs scientifiques pour la production et l'utilisation des biocarburants ;
j) promouvoir la bonne gouvernance dans les pays en développement en mettant l'accent plus particulièrement sur leurs politiques de sécurité alimentaire et de marchés des produits alimentaires ; et -5- k) intégrer les objectifs de sécurité alimentaire dans les politiques de développement des pays donateurs et bénéficiaires, et réaffirmer notre attachement commun aux principes de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide.
8. Nous avons chargé un groupe d'experts du G8 de suivre la mise en ouvre de nos engagements et de recenser d'autres manières dont le G8 pourrait soutenir les travaux du groupe de haut niveau sur la crise alimentaire mondiale et travailler avec d'autres parties intéressées pour que la prochaine Assemblée générale des Nations Unies puisse concrétiser le Partenariat mondial.
9. Nous dresserons le bilan des progrès accomplis dans ce domaine lors de notre prochain Sommet.
Et déjà commence le partage des terres, commencé sur l’île de Ré par rouerie fiscale. Mais démocratie visible et élastique obligeant, la France, par la voix de son Chef, apportera ses forces agricoles vives aux pays qui en feront la demande selon le barème joint. Et donc.

Faisons bonne figure toute en démo. Pour démonstration,
Déclaration du G8 à Toyako sur la sécurité alimentaire mondiale
On trouvera ci-après un extrait de la Déclaration des chefs d'État et de gouvernement du G8 diffusée le 8 juillet 2008 lors de leur sommet à Toyako (Japon). Traduction des services officiels de la République française. Demain ou après demain je vous balance la vraie déclaration traduite par les services du G8.
Toyako - mardi 8 juillet 2008
1. Nous sommes très vivement préoccupés par la forte augmentation des prix alimentaires dans le monde qui, conjuguée à des problèmes de pénurie dans certains pays en développement, menace la sécurité alimentaire mondiale. L'incidence négative de cette tendance récente pourrait faire plonger des millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté et ralentir ainsi les progrès accomplis sur la voie des Objectifs du Millénaire pour le développement. Nous avons pris des mesures supplémentaires pour aider ceux qui souffrent de l'insécurité alimentaire ou de la faim et nous réaffirmons aujourd'hui l'engagement que nous avons pris de traiter cette crise structurelle multiforme.
2. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures possibles de manière coordonnée et nous nous sommes engagés en janvier 2008 à verser plus de 10 milliards de dollars pour l'aide alimentaire, des interventions dans le domaine de la nutrition, des actions de protection sociale et des mesures destinées à accroître la production agricole dans les pays touchés, à court, moyen et long terme. Dans l'immédiat, nous faisons face aux besoins urgents des plus vulnérables. Dans ce contexte, nous nous félicitons des contributions faites par d'autres acteurs pour faire face à la crise alimentaire mondiale. Nous demandons à d'autres donateurs de participer à nos côtés en prenant des engagements, notamment par l'intermédiaire du Programme alimentaire mondial (PAM), pour répondre aux besoins humanitaires les plus pressants et pour fournir des semences et des engrais dans la perspective des prochaines semailles. Nous rechercherons également les possibilités de contribuer à la mise en place d'une agriculture locale en favorisant l'achat sur place d'aide alimentaire. Nous soulignons combien il est important de renforcer l'efficacité de la fourniture d'aide alimentaire en temps utile et en fonction des besoins, et d'augmenter la productivité agricole.
3. Pour traiter efficacement cette crise, il faut montrer l'exemple, faire preuve d'ambition et disposer de ressources suffisantes. La communauté internationale a besoin d'une réponse totalement coordonnée et d'une stratégie globale pour remédier à ce problème de manière intégrée à court, moyen et long terme. Nous accueillons avec satisfaction les conclusions adoptées dans les enceintes internationales compétentes, notamment la Conférence de haut niveau de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) sur la sécurité alimentaire mondiale (Rome) et la quatrième Conférence internationale de Tokyo sur le développement (TICAD) de l'Afrique (Yokohama). Nous nous félicitons du rôle moteur joué par les Nations Unies et les institutions de Bretton Woods pour réunir le groupe de haut niveau sur la crise alimentaire mondiale afin d'arrêter un « cadre général d'action » et nous demandons aux acteurs concernés de mettre rapidement en ouvre les plans destinés aux pays qui en ont besoin afin d'obtenir très vite des résultats.
4. Pour nous concerter et mettre en ouvre ces plans de manière efficace, nous travaillerons avec la communauté internationale afin de former un partenariat mondial sur l'agriculture et l'alimentation associant tous les acteurs concernés, notamment les gouvernements des pays en développement, le secteur privé, la société civile, les donateurs et les institutions internationales. Ce partenariat, qui renforce les institutions de l'ONU et d'autres institutions internationales existantes tout en s'appuyant sur elles, pourrait constituer un soutien efficace et réel aux processus et aux organismes nationaux et au pilotage local, s'appuyer sur l'expertise au sein des organisations internationales existantes et, en particulier, veiller au suivi et à l'évaluation des progrès. L'ONU doit faciliter ce travail et en assurer la coordination. Dans le cadre de ce partenariat, un réseau mondial d'experts de haut niveau sur l'alimentation et l'agriculture fournirait une analyse scientifique et mettrait en lumière les besoins et les risques futurs.
5. Nous avons pris l'engagement de réformer la FAO en profondeur afin d'en améliorer l'efficacité en matière de garantie de la sécurité alimentaire pour tous. Dans ce contexte, nous espérons que la prochaine conférence extraordinaire de la FAO assurera un suivi efficace du Sommet mondial de l'alimentation de Rome et adoptera des mesures concrètes pour améliorer l'efficacité de la FAO.
6. La sécurité alimentaire nécessite également un marché mondial et un système commercial stables pour l'alimentation et l'agriculture. L'augmentation des prix alimentaires vient renforcer les pressions inflationnistes et crée des déséquilibres macro-économiques, notamment dans certains pays à faible revenu. Nous ouvrerons donc à la conclusion rapide et fructueuse d'un cycle de Doha ambitieux, global et équilibré. Il est également indispensable de supprimer les restrictions aux exportations et d'accélérer les négociations à l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) afin d'introduire des disciplines plus strictes sur les actions commerciales qui prolongent et aggravent la situation et entravent les achats humanitaires de produits alimentaires. Par ailleurs, nous continuons d'encourager le développement de marchés ouverts et efficaces pour les produits agricoles et alimentaires et nous préconisons de faire assurer le suivi du fonctionnement de ces marchés par les institutions compétentes afin de réduire au maximum la volatilité des prix alimentaires et de prévenir les crises futures.
Nous appelons également les pays disposant de stocks alimentaires suffisants à mettre à disposition une partie de leurs excédents pour aider les pays qui en ont besoin en cas d'augmentation importante des prix, et d'une manière qui ne fausse pas les échanges commerciaux. Nous étudierons les options possibles pour adopter une approche concertée de la gestion des stocks, notamment les avantages et les inconvénients liés à la mise en place d'un système « virtuel » de réserves à des fins humanitaires qui ferait l'objet d'une coordination internationale.
7. Nous sommes pleinement conscients de la nécessité de prendre toute une série de mesures à moyen et à long terme pour faire face aux problèmes de la sécurité alimentaire et de la pauvreté, et notamment de l'importance de la production alimentaire mondiale et de l'accroissement de l'investissement dans l'agriculture. Nous entendons dans ce cadre :
a) mettre fin à la diminution générale de l'aide et de l'investissement dans le secteur agricole, et parvenir à une augmentation significative du soutien aux initiatives des pays en développement, notamment, en Afrique, par la mise en ouvre totale et efficace du Programme intégré pour le développement de l'agriculture en Afrique (CAADP) ;
b) soutenir l'objectif du CAADP d'une croissance annuelle de 6,2 % de la productivité agricole et ouvrer pour atteindre l'objectif de doubler la production des denrées alimentaires de base dans les pays africains en respectant les critères du CAADP dans un délai de cinq à dix ans et de manière durable, l'accent étant mis plus particulièrement sur les petites exploitations agricoles et la croissance rurale solidaire ;
c) promouvoir la recherche et développement agricole, et la formation d'une nouvelle génération de scientifiques et d'experts dans les pays en développement qui privilégient la diffusion de technologies agricoles améliorées viables et adaptées au plan local, notamment par l'intermédiaire du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR) et via des partenariats tels que l'Alliance pour une révolution verte en Afrique ;
d) soutenir l'amélioration des infrastructures, y compris l'irrigation, les moyens de transport, la chaîne d'approvisionnement, les systèmes de stockage et de distribution et le contrôle de qualité ;
e) contribuer au développement de systèmes d'alerte précoce en matière de sécurité alimentaire ;
f) encourager l'action des institutions financières internationales, y compris des banques régionales de développement et du Fonds international de développement agricole (FIDA) ; à cet égard, nous nous félicitons particulièrement de l'annonce faite récemment par la Banque mondiale de la création d'une facilité de financement rapide de 1,2 milliard de dollars pour répondre aux besoins immédiats, et du travail du Fonds monétaire international (FMI) destiné à répondre aux besoins des pays importateurs de produits alimentaires confrontés à des difficultés dans leur balance des paiements, notamment grâce à la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance et au réexamen de la Facilité de protection contre les chocs exogènes ;
g) accélérer la recherche et développement et renforcer l'accès aux nouvelles technologies agricoles pour stimuler la production agricole ; encourager l'analyse scientifique des risques, y compris en ce qui concerne la contribution de variétés de graines développées à l'aide des biotechnologies ;
h) soutenir les stratégies de développement menées par les pays pour s'adapter au changement climatique, lutter contre la désertification et promouvoir la préservation et l'utilisation durable de la diversité biologique tout en intensifiant nos efforts de lutte contre le changement climatique ;
i) garantir la compatibilité des politiques relatives à la production et à l'utilisation durables des biocarburants avec la sécurité alimentaire, et accélérer le développement et la commercialisation de biocarburants de deuxième génération qui sont produits à partir de plantes non alimentaires ou de biomasse non comestible. À cet égard, nous travaillerons ensemble et avec d'autres partenaires pour développer des critères et des indicateurs scientifiques pour la production et l'utilisation des biocarburants ;
j) promouvoir la bonne gouvernance dans les pays en développement en mettant l'accent plus particulièrement sur leurs politiques de sécurité alimentaire et de marchés des produits alimentaires ; et -5- k) intégrer les objectifs de sécurité alimentaire dans les politiques de développement des pays donateurs et bénéficiaires, et réaffirmer notre attachement commun aux principes de la Déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide.
8. Nous avons chargé un groupe d'experts du G8 de suivre la mise en ouvre de nos engagements et de recenser d'autres manières dont le G8 pourrait soutenir les travaux du groupe de haut niveau sur la crise alimentaire mondiale et travailler avec d'autres parties intéressées pour que la prochaine Assemblée générale des Nations Unies puisse concrétiser le Partenariat mondial.
9. Nous dresserons le bilan des progrès accomplis dans ce domaine lors de notre prochain Sommet.